Contrefaçon et fraude pharmaceutique Boîte de réception 24 juin 2025
Les médicaments contrefaits touchent des millions de personnes dans le monde : selon l’OMS, 1 médicament sur 10 est contrefait dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires et ~95% des médicaments sur ordonnance vendus en ligne sont contrefaits.
Comme promis, voici un court résumé des interventions de Guillaume MONTAGU (sociologue et directeur de la recherche chez Unknowns), d’Anne DEVAUD, (Directeur Sécurité des Produits NN), François L. (Inspecteur des douanes à l’Observatoire des Médicaments) et de Muriel TAPIE (Responsable Assurance Qualité et Pharmacien Responsable Intérimaire NNFR).
Ce qu’on retient de la journée du 24 juin
- Contrefaçon en santé : un sujet complexe
- La contrefaçon ne se limite pas à une seule définition : falsifiés, sous-standard, non enregistrés ou non autorisés…
- Enjeux pour la santé publique et l’accès aux soins.
- Patients exposés… parfois volontairement
- Par pénurie, recherche de solutions, ou mésusage.
- Des cas uniques, des situations particulières qui appellent à porter un regard prudent, sans jugement, et à chercher les réseaux criminels qui mettent la santé des patients en péril.
- Phénomènes émergents
- La fraude pharmaceutique est aussi un sujet de société
- Tourisme chamanique, transhumanisme : quand santé et spiritualité se croisent.
- En France, un circuit sécurisé
- Le pharmacien responsable veille à la conformité et à la sécurité des médicaments.
- Encadrement strict via le Code de la santé publique (art. R5124-36).
- Traçabilité, dispositif anti-effraction, et contrôle à chaque étape : production, logistique, officines, hôpitaux.
Novo Nordisk agit concrètement
- Prévenir : sécuriser la chaîne d’approvisionnement, sensibiliser les autorités et les patients
- Détecter : surveillance des ventes illicites en ligne ou sur le terrain, analyse des remontées patients et professionnels de santé
- Réagir : investigations, soutien aux forces de l’ordre, actions juridiques contre les réseaux criminels
